Changement d'air. [Pv: Yushiiko Yamaneko]

Elle avait délaissé son devoir, délaissé ses révisions et elle s'était "évadée" d'humeur joyeuse en direction du parc de la ville. A vrai dire, il faisait un soleil magnifique en ce beau mois de septembre et elle avait décidé que rien ne l'empêcherait plus longtemps de rester enfermer. Aussi, elle en avait assez de cette confrontation incessante entre les deux lycées. Pour elle, il s'agissait de bourrage de crane. Les autres élèves critiquer ceux étudiants au lycée Taiyou en les comparant à des ânes, fêtards et feignants. Ils ne les connaissaient pas et ne souhaitaient pas les connaître, ils suivaient simplement l'exemple des ainés. Ce comportement était devenue insupportable du point de vue de Yumi, c'est pour cette raison qu'elle s'était rendue seule, au parc, pour "décompresser". ici était un des seuls endroits où il n'y avait aucune différence entre les deux lycées.

Maintenant arrivée à l'entrée du parc, Yumi avait ralentit la cadence. Elle prenait le temps de regarder les feuilles des arbres, s'animer lors de coups de vent. Leur bruit lui était également très agréable, il était de plus, souvent accompagné du chant des oiseaux. La jeune fille repaira alors un banc, non loin de là à l'ombre d'un arbre, elle s'y approcha et s'y installa, posant son petit sac à ses pieds.

Aujourd'hui, elle ne portait pas l'uniforme et elle oubliait totalement le fait d'être une élève de "Yuki". Elle avait détaché et lissé ses cheveux, avait recouvert ses lèvres d'un gloss à la framboise, puis était sorti habillée d'une légère robe blanche sur laquelle était dessinée des cerises. Elle avait d'abord souhaité mettre des chaussures à talon, mais avait vite renoncé à cause de la longue distance séparant le lycée Yuki du parc. Elle s'était donc rattaché aux ballerines.

"Maman, .. je me sens bien seule maintenant."

En effet, depuis son arrivée au lycée la jeune fille s'était retrouvée constamment seule. De nature discrète, elle s'était peu, voire pas, approché des autres élèves et les avait donc croisé uniquement lors des horaires de cours, cours où elle n'avait pas échangé nombreuses choses avec eux. Dans ce genre de cas, où elle se retrouvait seule la journée, elle trouvait toujours refuge auprès de sa jeune mère avec laquelle elle s'entendait très bien. Seulement maintenant, elle se trouvait loin d'elle et les coups de téléphone ne diminuaient pas la distance .. La solitude, qu'elle dur sentiment.

» Yushiiko Yamaneko